Initié à la boxe américaine et au judo dans l’enfance, et au taiji et Chigong par son père à
l’adolescence, il découvre le Kung Fu Shaolin à l’âge de 16 ans auprès du maître vietnamien
Huynh Chieu Long.
Il tombe immédiatement amoureux de cette pratique. Après quatre années auprès de
maître Long, il s’installe à Aubagne et y reçoit l’enseignement de Michaël Nelson de l’école
Wu. Il ajoute à cela l’étude plus sérieuse du Taiji Quan et du Chigong.
Après une année à l’école du Tigre Blanc de Grasse et une autre au Kajyn à Paris, il trouvera
l’enseignement de Victor Marques, président de l’école YMAA Paris, disciple de Maître
Yang Jwing Ming, auprès duquel il reçoit trois ans d’enseignement intensif en Kung Fu Shaolin,
Taiji quan et Chi gong, période pendant laquelle il commence également à enseigner dans le
milieu associatif parisien. Aujourd’hui, il s’est enraciné dans la haute vallée de l’Aude,
continue d’enrichir sa pratique en l’alimentant de lectures, stages, formations en ligne, et
en partageant avec les pratiquants et enseignants locaux. Il fonde également l’association
Dao Jam, dans le but de faire rayonner et partager les arts martiaux et énergétiques
chinois traditionnels.
Sans doute le premier outil, et la première arme, le bâton, par son maniement, a façonné
nos main et nos esprits. Dans le Wushu de Shaolin, sa version longue (un peu plus grand
que le pratiquant) est logiquement la première arme que l'on étudie. Il est le révélateur
du niveau du pratiquant, et aide par son inertie à travailler en profondeur la
biomécanique propre au Wushu : poussée dans les jambes, rotations des hanches,
maitrise et équilibre... Il est également ludique et esthétique à manier, par ses rotations,
a symétrie et sa longue portée. Pour le corps et l'esprit, il est un retour aux sources,
à la simplicité d'une ligne droite qui, bougée par la main, donne naissance à toutes les formes.

Jules s'exprime:
" A l'adolescence, les arts martiaux ont été pour moi une rencontre avec mon corps, me
permettant de l'incarner pleinement et joyeusement, le discipliner, et lui faire accepter
le contact avec les autres. Puis avec les pratiques énergétiques et la méditation, j'ai
rencontré mes émotions, mes pensées. Le Taiji Quan, pour moi, est la rencontre de tous
ces aspects : il est la preuve, au sein même de la confrontation physique, de la puissance
de l'écoute et de la compassion. En Taiji, si l'harmonie est rétablie en moi, alors la violence
ne peut m'atteindre. "

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